Cette basilique est vénérée par une grande partie des chrétiens qui y vont nombreux en pèlerinage depuis le IVe siècle, dépassant au début du XXIe siècle le million de pèlerins par an sur les 3,5 millions de visiteurs qu’accueille Israël.
Il s’agit d’un sanctuaire englobant le lieu de la crucifixion (le Golgotha, cependant le Calvaire de Gordon lui dispute cette paternité), ainsi que la grotte où le corps du Christ fut déposé après sa mort (le Saint-Sépulcre ou tombeau de Jésus). Par inférence, c’est là qu’aurait eu lieu la résurrection.
L’Église du Saint-Sépulcre est construite sur les lieux présumés du Calvaire, le Mont Golgotha, qui servait de carrière de pierre « malaki » dès le VIIIe siècle av. J.-C.. Par la suite, au Ier siècle av. J.-C., les cavités d’extraction furent recouvertes de terre et le lieu fut transformé en jardin. Dans le même temps, tout un réseau de grottes sépulcrales fut édifié à l’ouest de la carrière.
À l’époque du Christ, ce monolithe servait selon la tradition chrétienne de lieu d’exécution et était en partie recouvert par les débris des carrières ainsi que la terre apportée naturellement par l’activité érosive.