Pendant que ses disciples étaient assoupis, Jésus s’isola et implora Dieu, lui demandant  d’éloigner de lui la coupe de l’agonie et du chagrin et de pardonner les péchés des hommes.

Le lendemain, Jésus fut livré aux Romains par Judas Iscariote, puis jugé et crucifié.

Dès l’époque byzantine et celle des croisés, la tradition situe Gethsémani à cet endroit et, au début du XXe siècle, y fut construite la magnifique église conçue par Antonio Barluzzi, architecte italien de grand renom. Elle se nomme église de Toutes-les-Nations, symbole de la participation conjointe de nombreuses nations chrétiennes à la construction de ce splendide édifice.

Cette église est également connue sous d’autres noms : la basilique de l’Agonie ou l’église de Gethsémani. La basilique fut construite autour du rocher de l’Agonie sur lequel Jésus se reposa en cette nuit fatale. Dans ses moindres détails, son ornementation et son mobilier, l’édifice visait à reconstituer l’atmosphère des terribles souffrances de Jésus en cette heure tardive et à représenter aux visiteurs les événements qui précédèrent son arrestation.



Agonie à Gethsémani – L’église de Toutes-les-Nations

Photo: Ron Peled

Les fenêtres sont ornées de vitraux sombres ; au sol, certaines mosaïques présentent des motifs de ciel gris étoilé, d’autres décrivent les événements qui, selon la tradition chrétienne, se déroulèrent en ce lieu.

La porte en bronze de l’église est ornée de motifs représentant l’arbre de vie qui pousse à partir de la croix. La croix, symbole de l’instrument de torture et de mort, est devenue dans le christianisme l’étendard de la victoire. 

Dans la nouvelle église, s’entremêlent des motifs de mosaïques antiques découvertes sur le site. De très vieux oliviers poussent dans le jardin de Gethsémani à proximité de l’église, jardin qui surplombe le Nahal Kidron (vallée du Cédron) et le mont des Oliviers.



Le jardin de Gethsémani

Photo: Ron Peled

À la sortie de l’église, il est recommandé de s’éloigner un peu pour mieux admirer la façade. Dans la mosaïque du gâble, on peut voir Jésus agenouillé, vêtu d’un habit rouge, symbole de son agonie, et au-dessus, un ange qui saisit un tableau sur lequel sont écrites les lettres grecques aux visiteurs les événements qui précédèrent son arrestation. 

Les fenêtres sont ornées de vitraux sombres ; au sol, certaines mosaïques présentent des motifs de ciel gris étoilé, d’autres décrivent les événements qui, selon la tradition chrétienne, se déroulèrent en ce lieu. La porte en bronze de l’église est ornée de motifs représentant l’arbre de vie qui pousse à partir de la croix. La croix, symbole de l’instrument de torture et de mort, est devenue dans le christianisme l’étendard de la victoire.



Agonie à Gethsémani

Photo: Ron Peled

 Dans la nouvelle église, s’entremêlent des motifs de mosaïques antiques découvertes sur le site. De très vieux oliviers poussent dans le jardin de Gethsémani à proximité de l’église, jardin qui surplombe le Nahal Kidron (vallée du Cédron) et le mont des Oliviers. 

À la sortie de l’église, il est recommandé de s’éloigner un peu pour mieux admirer la façade. Dans la mosaïque du gâble, on peut voir Jésus agenouillé, vêtu d’un habit rouge, symbole de son agonie, et au-dessus, un ange qui saisit un tableau sur lequel sont écrites les lettres grecques « Alpha » et « Omega », symboles de début et de fin. À sa gauche, des silhouettes de sages et à sa droite des hommes du peuple qui pleurent sur son sort.